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A LA RENCONTRE D’EOLIA, ARTISTE PLASTICIENNE ET CONCEPTUELLE

A LA RENCONTRE D’EOLIA, ARTISTE PLASTICIENNE ET CONCEPTUELLE

TOUT D’ABORD MERCI DE NOUS AVOIR ACCORDÉ UN PEU DE VOTRE TEMPS POUR AINSI PERMETTRE À NOS LECTEURS ET LECTRICES DE DÉCOUVRIR LE MONDE D’EOLIA. PLONGEONS DONC DANS LE VIF DU SUJET.

PARLEZ-NOUS DE VOUS, QUI ÊTES-VOUS ?

C’est plutôt moi qui vous remercie, c’est un réel plaisir de partager mon univers avec vous. Je suis Eolia (oui, c’est mon vrai prénom *rires*) Ahouansou. D’origine togolaise et béninoise, je suis artiste plasticienne et conceptuelle.

VOUS VOUS DÉFINISSEZ COMME ARTISTE CONCEPTUELLE, POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS SUR CE MOUVEMENT ?

L’art conceptuel n’est pas défini par les propriétés esthétiques de l’œuvre, mais plutôt par le concept ou l’idée que l’artiste souhaite mettre en avant. Dans mes œuvres, je ne recherche ni la perfection ni l’hyperréalisme : j’attire plutôt le spectateur sur une émotion spécifique, que j’isole et magnifie.

Comment vivez-vous votre nouvelle vie professionnelle ?

Elle est passionnante. Il n’y a pas de meilleur métier que celui de gagner sa vie en faisant ce qu’on aime, en profitant de ceux qu’on aime tout en rendant les autres heureux.

QUE RECHERCHEZ-VOUS À REPRÉSENTER À TRAVERS VOS ŒUVRES ?

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J’ai remarqué que dans nos communautés, les sujets tels que la santé mentale et la quête d’identité sont rarement abordés. On en parle peu de peur de paraître vulnérable, faible ou perdu. Mais en réalité nous sommes tous un peu perdus dans ce monde. Comment ne pas l’être ? Aussi accompli, beau et joyeux que nous semblions être, nous avons tous des doutes et des angoisses.  Et pourtant, les pudeurs et les préjugés persistent sur les questions de santé mentale. Je souhaite que lever le tabou autour de ces sujets, pour en faire une priorité personnelle et collective.

NOUS SAVONS QUE VOUS AVEZ DÉBUTÉ VOTRE CARRIÈRE DANS L’IMMOBILIER ET LA DÉCORATION INTÉRIEURE. QUEL A ÉTÉ LE POINT CULBUTANT QUI VOUS A FAIT CHANGER DE PARCOURS ?

Bien que j’ai toujours été fascinée par les Arts, je ne m’étais jamais accordée la liberté de m’exprimer par le dessin. J’ai débuté ma carrière dans un domaine jugé bien plus « correct » et « traditionnel ». Très vaguement satisfaite, j’ai toujours senti que je n’étais pas exactement « à ma place », que j’avais bien plus à offrir. Alors pendant le confinement de mars dernier, pour la première fois de ma vie j’étais seule devant le miroir. Avec mes doutes, mes questionnements et mes rêves. Je décidais à ce moment précis de me lancer. Quelques mois plus tard, je présentais ma première série « The Woman In The Mirror. »

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